dimanche 20 janvier 2013

Django Unchained

Un Tarantino déchaîné!

Dès sa sortie, nous nous sommes ruées au Max Linder Panorama avec les copines!
2h44 de pur Tarantino!!! Pas de déception, pas de surprise non plus, on est bien devant un film du maître: une B.O impeccable, un hommage au western-spaghetti plus que réussi, un casting irréprochable et du rouge, beaucoup de rouge...




Le casting:  
Après Inglorious Basterds, Quentin Tarantino a fait de nouveau appel au fameux Chritoph Waltz pour incarner le rôle du Dr Schultz, un dentiste-chasseur de primes au langage châtié  qui semble plus doué pour arracher des têtes que des dents... Brad Pitt a cédé la place à Leonardo DiCaprio, sublime en patron de la plantation Candyland (ahah!), affreux amateur de combats à mort entre esclaves. Jamie Foxx endosse, quant à lui, le manteau du rôle principal, Django, esclave libéré par Schultz pour traquer les Frères Brittle, des criminels dont la tête a été mise à prix. Mais Django désire une chose plus que tout: retrouver son épouse Broomhilda (Kerry Washington, belle mais un peu fade). Les deux hommes vont devoir faire bien des kilomètres, surmonter bien des obstacles pour la rejoindre!
Enfin, 'last but not least', Samuel L. Jackson, extraordinaire en serviteur dévoué à son maître jusqu'à en être plus raciste et haineux envers les siens que les esclavagistes!

Le son:
Noyau de la création cinématographique de Tarantino, la bande son du film est sans reproches, énergique, cathartique, jouissive! Bel hommage que de reprendre la musique du générique du film  Django de 1966 réalisé par Sergio Corbucci.
On retrouve des classiques tels que Ennio Morricone et Jim Croce et le gros rap bourrin de Rick Ross qui s'avère tout de même bienvenu.

L'image:
On savoure toujours la cinéphilie sans failles de Tarantino qui multiplie les références à Sergio Leone et aux westerns des années 60 et les renvois à sa propre esthétique qui réjouiront les fans: acteurs fétiches, explosions d'hémoglobine à la Kill Bill, jeux d'ombres, violence stylisée jusqu'à la caricature, etc. Sa maîtrise du 7ème art reste incontestable: travellings impeccables, zooms sur les attributs du cow-boy (le revolver, les bottes, le regard qui tue...), rythme explosif, scènes de combats mémorables, tout y est!
La scène d'ouverture offre un magnifique plan de paysage rocheux américain et les plantations du sud des États-Unis parcourent le film.

L'humour:
Ne nous limitons pas à nous délecter de la bande son, des acteurs, des paysages et de l'esthétique ultra-violente de Django Unchained, il reste à goûter les dialogues et l'humour tarantinesque distillé ça et là.
On retiendra l'habit de "valet" choisi par Django, l'éjection fantastique du personnage de Laura ("Say goodbye to Miss Laura") ou encore la scène des hommes "ensacés" qui fait un bon pied de nez au Ku Klux Klan!


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